Hashima School
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Voici la renaissance de l'île d'Hashima: ancienne ville fantôme, la voilà école révolutionnaire!
 
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 Neo Doll World

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Ashley Robins
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Ashley Robins


Messages : 76
Date d'inscription : 26/09/2011

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MessageSujet: Neo Doll World   Neo Doll World Icon_minitimeDim 5 Fév - 20:27


Neo Doll World 1486400209-image« Nobume D. Aisaka  »


Patronyme ;; Nobume
Créateur ;; Aisaka
Âge ;; 25 ans
Genre ;; Féminin
Serial Tattoo ;; sur l'épaule droite
Groupe ;; NeoDoll
Vente ;; Oui en boutique ou marché noir (en reflexion)
Infection ;; Oui
Avatar ;; Violet Evergarden - Violet Evergarden (light novel)
Règlement ;; J'approuve le règlement. J'offre même un délicieux Milkshake... car j'en ai envie /creve//
Chemin ;; Top-site
Commentaire ;; J'ai mal aux joues ; w; Sinon, merci d'avoir répondu si vite a mes questions, j'adore déjà le forum ♥



your story



Il était déjà tard. Même s'il ne dormait pas, il savait que la nuit allait être longue. Suite à l'appel de l'androïde, il s'empressa d'allumer une cigarette. Il avait déjà beaucoup de travail et il en avait encore plus maintenant. Mais lorsque cela est de l'ordre du personnel, on ne peut pas dire que cela soit une corvée. Après avoir contacté l'ambulance, il se leva tant bien que mal en direction de la maison.

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On venait tout juste de la réveiller. Dans cette salle simplement éclairée par une lampe de bureau, elle pouvait voir toute la saleté du lieu. Des bouts de métaux brisés, des feuilles éparpillées et salies par des traces de pas. Malgré la désorganisation régnante, son regard se porta sur l'homme qui se tenait face à elle. L'air inquiet, ses yeux étaient à la fois remplis d'espoir. Il s'adressa à elle, lui demandant diverses choses incohérentes. Elle lui coupa alors la parole, lui demandant de régler certains paramètres. À chaque question, l'homme avait un air grave, prenant un petit moment de réflexion. Le seul instant où il n'hésita pas, était à la demande du nom. C'était avec un grand sourire, avec des yeux larmoyant qu'il répondit.

« Propriétaire : ******* Aisaka. Veuillez me choisir un nom. »
« Nobume. Tu t’appelles Nobume, ma fille.»

Monsieur Aisaka, son fabricant, son propriétaire, était maintenant son « père ». Elle devait l'appeler. Vivant un petit trois pièces, Nobume se contentait d'un quotidien des plus simples. Entre le ménage, la cuisine et les sorties familiales. En effet, son père n'était pas la seule personne de son entourage. Elle avait aussi un « oncle » et une « mère ». Le premier tenait une boutique à quelques rues plus loin, non loin de chez eux. Il avait beaucoup aidé son père pour sa construction. Il vendait beaucoup de modèles d'occasions très souvent des modèles sans acheteurs car jugés trop vieux. Beaucoup venaient également de la casse. On pouvait dire sans mal que son oncle était plutôt un collectionneur qu'un véritable vendeur. Alors même si ce n'était pas grand-chose, Nobume venait tous les jours avec son père. Rangeant les lieux ou accueillant les clients pendant que ces deux-là s'occupaient des commandes.

Ensuite, lorsqu'elle avait le temps, ou que son père l'accompagnait, Nobume se rendait à l'hôpital. Apportant des fleurs, elle restait surtout pour discuter avec sa mère. Une très belle femme malgré la fatigue visible sur son visage. À l'inverse de son mari, elle était énergique et faisait plus jeune que son âge. Paralysée à cause d'un accident, on lui découvrit aussi une maladie cardiaque. Alors à chaque visite, son père répétait la même phrase. L'amour est le seul remède contre les pires maladies. Une chose que Nobume ne pouvait faire qu'en apparence. « Aimer » était un mot pour elle, à l'inverse des humains qui parlaient de sentiments.

Elle n'avait pas les sensations. Elle n'avait que les gestes. Cela était évident puisqu'elle n'était qu'un androïde. Pourtant, sans trop savoir pourquoi, son père insistait. Il voulait la voir jouer un court passage d'une pièce. Rien de compliqué pour un ordinateur, le problème était qu'elle n'arrivait jamais à satisfaire les attentes de son père. Ces gestes, son expression devait montrer la joie, la colère ou même la peur. L'idée y était, mais elle n'arrivait pas l'émouvoir. À chaque fin de jeu, malgré la déception perceptible, il ne cessait jamais de sourire. Heureux cependant de ce qu'il venait de voir, ou de se souvenir.

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Il l'avait trouvé assise, la tête de son père sur ses genoux. La dépression et la maladie avaient gagné celui-ci depuis le décès de son épouse. Seul Nobume ne subissait pas les attaques du temps. Seule elle, gardait l'apparence d'une jeunesse qu'il ne connaîtra plus, lui et ses amis disparus. Il emmena alors l'androïde dans son nouveau foyer, sa boutique. Devenant son nouveau propriétaire, sa première consigne était de ne plus être appelé « oncle », mais simplement Monsieur. Il n'avait aucun lien de parenté avec son fabricant, c'était simplement un bon ami et un excellent collègue.

Même si cela n'avait pas d'importance pour elle, cela en avait pour son camarade qui venait de s'éteindre. Ouvrant son tiroir, il présenta de nombreuses photos. Sur certaines, on pouvait voir une jeune fille qui ressemblait trait par trait à l'androïde. Il s'agissait de « Nobume Aisaka ». C'était l'unique fille de la famille Aisaka dont le rêve était de devenir actrice. Elle décéda suite à un accident de voiture à vingt-deux ans. Sa mère était aussi présente, d'où sa paralysie. À l'origine, Nobume avait été créé pour leur véritable fille. Elle voulait un androïde unique qui puisse l'aider à s'entraîner, crée seulement pour elle. Alors que monsieur Aisaka s'attaquait à la fabrication, il reçut la nouvelle. Sa femme se considérait fautive de tout et ne cessait de se morfondre. La voyant si dévastée, il eut alors l'idée de faire renaitre sa fille. Même si cela était tordu, même s'il allait passer pour un homme étrange. Pour le bien de sa famille, il allait redonner vie à sa fille, « Nobume Aisaka ». C'est ainsi que six ans après ce tragique événement, l'androïde Nobume d. Aisaka, fut créé.

Non loin des habitations modestes, en descendant quelques rues, vous pouvez trouver une petite boutique. À l'inverse des autres, elle n'est ni moderne et épurée. Pourtant, on y trouve souvent son bonheur lorsqu'on cherche des NeoDolls ou des androïdes considérés trop vieux. On peut même, en déboursant une petite somme, aider à la construction d'un androïde. Il y a d'ailleurs un modèle en vente, pas trop cher et qui s'occupe de rendre plus accueillants les lieux. Si vous la désirez, il vous suffit de demander au gérant, par mail ou directement.




your character


Il était déjà au courant de son projet. Même s'il ne trouvait pas cela sain, il ne pouvait pas non plus reprocher le geste de son ami. En ce moment, celui-ci s'occupait surtout de la programmation, particulièrement le comportement de l'androïde. Il fut d'ailleurs étonné lorsqu'il vit pour la première fois Nobume. Bien qu'elle n'avait pas la même énergie et joie de vivre que sa véritable fille, on retrouvait cependant des similitudes dans les gestes et le comportement.

Il avait fait un androïde plutôt discret dont la priorité était de protéger de son propriétaire et les personnes qui lui étaient importantes. Apprendre à connaitre les gens, s'en occuper, les chérir et les défendre. Voilà ce qu'avait voulu intégrer Aisaka chez elle. Peu expressive, elle devait cependant rester proche des autres en leur donnant de l'attention par des gestes ou des mots. Que cela en offrant de petites choses, en leur rendant services ou même en parlant avec eux, la générosité la valeur la plus importante pour son collègue. Mais il ne voulait pas s'arrêter ainsi. Il voulait que Nobume prenne des décisions par elle-même, tant que cela restait en accord avec son premier trait. Si elle considérait, selon une situation, qu'il était préférable de faire autrement, alors elle s'exécutera. Bien sûr, qu'il le voulait ou non, elle n'aura jamais l'entêtement d'un humain. Si on lui disait non, elle s'arrêterait dans son geste.

Aisaka avait tellement d'idées sur comment elle pouvait t'être. Il voulait intégrer tellement de choses et en même temps, n'en mettre aucune. Il aurait voulu qu'elle se développe entièrement par elle-même. Mais cela n'était pas possible. Certes, elle avait un système d'apprentissage comme tous les autres modèles, mais rien qui ne la faisait vraiment mûrir.



your physical


Écoutant son premier ordre, elle suivit son propriétaire. Face à un miroir, elle se vit pour la première fois. Son visage était inexpressif, mais on pouvait sentir le soin que lui avait apporté son créateur. Elle avait le corps d'une jeune femme de taille moyenne, sortant il y a peu de l'adolescence. Fine et se tenant bien droite, elle avait tout l'air des jeunes filles de bonne famille que l'on pouvait trouver dans les romans. Ses cheveux blonds, légèrement ondulés, recouvraient une partie de son dos. Elle avait toujours ce petit air triste qui était renforcé par ses yeux bleus.

Alors qu'elle continuait à s'observer, on lui présenta plusieurs vêtements. Certains étaient un peu démodés, d'autres trop stylisés. Le plus impressionnant était la quantité de gants qu'on lui présenta et qui n'était rien que pour elle. Car oui, Nobume restait inachevée. Sa peau de porcelaine ne couvrait pas certaines parties. On pouvait voir ses avant-bras et ses pieds métalliques étaient tout neufs. Accrochée de manière visible, elle devait les cacher en public afin de ne pas choquer ou de subir les moqueries d'autrui. Elle n'en avait pas honte, elle ne connaissait pas ce sentiment. C'était simplement son programme qui lui indiquait cela. Même si ses membres étaient dépourvus de chair, ils fonctionnaient pourtant à merveille. Mais pas suffisamment selon son propriétaire, lui qui voulait qu'elle puisse s'exprimer à travers ses gestes. Il voulait la voir jouer, danser et chanter comme une vraie personne. Il voulait la voir vivre, mais sans qu'elle ne gagne pas le virus. Ce virus qui pourrait briser leurs familles à nouveau. Il ne voulait pas que Nobume, ne soit plus Nobume.

« Ce virus n’aura pas ma fille. Rien, ni personne ne me reprendra ma fille … »

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